La gestion de la douleur
Quand on souffre, quand on a mal, quelle que soit l’origine de cette douleur,
notre vie est bouleversée, on ne pense plus qu’à cela, … nous vivons, … nous sommes douleur….
Quelles sont les types de douleur ?
La douleur dite aiguë est une douleur très utile. Elle est ponctuelle et joue le rôle d’une alarme en cas de danger pour informer le corps d’un danger existant ou potentiel.
Elle peut être également provoquée par des soins, des examens médicaux, suite à une opération chirurgicale ou par les effets secondaires des traitements. Ces douleurs disparaissent dès lors que l’on supprime leur cause.
Quand une douleur persiste et dure plus de trois mois, malgré un traitement anti douleur, qu’elle est difficile à comprendre car elle n’est pas toujours visible, que son intensité est variable, de plus envahissante, qu’elle impacte la vie quotidienne physiquement et moralement, cette douleur est appelée douleur chronique.
Elle ne joue plus son rôle d’alarme et devient une maladie en soi.
Quelles sont les répercussions de ses douleurs chroniques ?
Impact sur la qualité de vie et le bien-être au travail :
« Je suis fatigué(e )» « Je n’arrive pas à me concentrer » « On va se poser des questions sur mes compétences » ...
Des conséquences psychologiques :
« Je me renferme sur moi-même » « Je suis seul(e) » « Je me sens incompris(e) » « Je suis esclave de ma douleur » …
Ressentir de l’injustice, de la culpabilité, de la peur, le manque de confiance :
« Pourquoi moi ?» « Qu’ai-je fait pour mériter cela ?» « Combien de temps cela va durer ?» « Je n’ai plus confiance en moi, en mes capacités » …
Sur les loisirs en renonçant à une activité en raison de sa douleur :
« Je vais ralentir tout le monde » « Les personnes vont me juger » « Je suis trop épuisé(e) » « Je n’ai pas le courage » « Je m’écarte de toutes relations sociales » …
LA RESPIRATION
Pourquoi est-ce important de bien respirer ?
La respiration conditionne en effet notre équilibre physiologique, émotionnel, mental.
Physiologique par son rôle d’échange entre le dioxyde carbone et l’oxygène au niveau des poumons, cet oxygène si vital pour toutes nos cellules. Pas de respiration, pas d’énergie, pas de vie.
La sophrologie vous aide à mieux respirer
La séance de sophrologie : Elle est composée d’exercices basés sur des mouvements du corps, associés à la respiration, à des contractions musculaires et de visualisations positives.
Elle permet d'harmoniser le corps et l'esprit.
Le temps de pratique des exercices de relaxation dynamique vous apportent de la détente, un relâchement physique et mentale,
Vous vous libérerez de vos tensions inutiles, vous découvrirez vos ressentis, les capacités positives de votre corps qui n’est pas que « DOULEUR »
Quelques exemples d’exercice de relaxation dynamique pour gérer la douleur :
On souffle sur la douleur, on expulse la fatigue, on attrape l’apaisement, on diffuse le bien-être, de la chaleur, de la fraîcheur, on prend du recul sur sa douleur, …
Le temps de pratique de visualisation (sophronisation) s’effectue en position assise ou allongée, vous serez guidé par ma voix où vous pourrez laisser venir à vous des images positives, agréables provenant de vos propres ressources.
Quelques exemples de visualisations pour gérer la douleur
La technique de défocalisation : Comment puis-je porter mon regard ailleurs que sur cette douleur ?
Permet de déplacer son attention liée à la douleur. Nous pouvons défocaliser notre attention vers une autre zone saine du corps, vers un élément extérieur, comme un lieu réel ou imaginaire dans lequel on se sent bien, en se connectant à un arbre fort et robuste et ressentir sa force, ….
La technique de focalisation : Je localise, j’observe ma douleur, je la ressens, je la contrôle : a t-elle une forme, une couleur, comment se manifeste t’elle en moi ?
Permet de localiser la zone douloureuse en vue de la transformer, de l’atténuer, de l’effacer, de l’extraire ? En osant regarder sa douleur, on reprend la main dessus, en choisissant d’entretenir une relation personnelle avec sa douleur, nous pouvons l’apprivoiser en la remaniant, en transformant la sensation douloureuse en une autre sensation agréable, qui est apaisante, légère, en l’enrobant de chaud, de froid, …
La sophrologie ne supprime pas la douleur, elle intervient en complément des traitements médicaux.
La technique est utile pour soulager et rétablir un bien-être émotionnel.
Elle aide à mieux supporter la douleur, en la canalisant, à l’acceptant, en la substituant.
Le cerveau se reprogramme en modifiant la douleur perçue.
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